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Les savoirs partagés
8 mars 2016

Les poètes de Recipro rendent hommage aux poètes du XXème sicècle

L'édition 2016 du printemps des poètes met à l'honneur les poètes du XXème siècle. L'atelier Poésie a travaillé à partir du poème le plus court de la littérature française :Et l’unique cordeau des trompettes marines de Guillaume Apollinaire. Vous pourrez retrouver les poètes de Récipro lors du récital organisé par la médiathèque de Chelles le 9 mars à partir de 19 heures. Venez les encourager

L'exil

Tout le long des chemins envahis de poussière

Ils vont en espérant sortir de cet enfer

La guerre, la faim les poussent hors de chez eux

Seul l’espoir aujourd’hui les éloigne de ces lieux

 

Ils ont abandonnés maison et puis famille

Tout le long du chemin, s’étire cette longue file

Vieillards, femmes, enfants en quête d’un asile

Douleurs et puis fatigue qui dans leurs corps oscillent

 

Ils sont venus de loin de sur la mer hostile

Saignés par des passeurs voleurs mais habiles

Certain y ont laissé la vie finit le rêve

Le flot poussant leurs corps les jette sur la grève

 

Les coquilles de noix qui flottent à l’envers

Abandonnées au vent en criant leur colère

Tombeaux flottants au loin escadrille de mort

Funérailles de ces peuples, misère que j’abhorre

 

Ces hommes et ces femmes habitants de la terre

Méritent-t-ils vraiment tout ce lot de souffrance

Quand arriverons-nous loin de l’indifférence

A partager les biens, qu’il n’y ait plus de guerre

 

SIMONNE  FEVRIER 2016

 

 

Le radeau de l’espoir

 

Et l’unique cordeau des trompettes marines*

Sanglote dans le brouillard sur la yole clandestine.

Hagardes, elles fuient leur pays, ballotées par les flots

Dans la nuit de l’oubli, elles serrent leur angelot.

Et jettent par-dessus bord, leurs oripeaux qu’elles brisent.

Le chant aigre des trompettes, annonce la terre promise

Loin des fous du prophète, machine à tuer humaine

Qui dans leur barbarie, les enlèvent par centaines.

Déjà elles se voient sur la terre des hippies

Là où l’amour guerroie avec des fleurs fusils

Là où la clé de sol, par la douceur bercée

Des accents de guitare, enchante le gynécée.

Au rythme cadencé, des marins à la rame

Le radeau de l’espoir, les emporte loin des drames.

 

Mireille HEROS – janvier 2016

 

*Vers emprunté à Guillaume Apollinaire

Vent du présent

 

Nuages sombres et noirs, masque d’humeur chagrine

Et l’unique cordeau des trompettes marines

Résume à lui seul le climat de ces jours.

L’univers se fait froid tendu comme un tambour.

 

Quel est ce monde où nous survivons à présent ?

Vraiment déboussolé, tout empli de tourments.

Frère réveille-toi, n’oublie pas d’où tu viens.

Marche droit ton chemin sur les pas des anciens       .

 

Sois libre de penser, de suivre et d’admirer

Les choses de la vie si belles sans atours.

Les rumeurs en hauts lieux ne sont que vains discours.

 

Toi, Homme de demain, ne plie pas sous le joug

De l’uniformité, garde ton jugement,

Essaime les idées sous le vent du présent.

 

Marie-Claude janvier 2016

 

Chanterelle

 

Un vers apollinien sur un ton dionysiaque

            Le brouillard cotonneux est bien dur à percer

            L’esprit se sent piégé par ces idées opaques

            Le novateur d’hier reste aussi insensé

 

                                                 Poète halluciné accompagnant son chant

                                                 D’étranges instruments empreints d’obscurité

                                                  Au nom mystérieux, à corde et non à vent,

                                                  Rythmant les désirs fous du sage révol                               

 

            L’âme qui les unit s’est donné le beau rôle

            *Et l’unique cordeau des trompettes marines

            Reposant sur son chien vibre, dès que le frôlent

            Les doigts dont la caresse a des senteurs salines.

 

                                               La vibration s’élève en entrouvrant les portes

                                               D’un monde différent où libre est la pensée

                                               Volant sur des archets  son œuvre nous transporte

                                               Sensible dans l’aigu vers ses amours blessées.

 

            De leur caisse de bois monte un son harmonique

            A  l’image du chantre à la voix pure et rare

            Qui exalte son art par des accents lyriques

            Où la valeur du rêve arbore un étendard.

 Béatrice

La chanterelle de guillaume Apollinaire

 

Sous le titre de Chantre, Guillaume APOLLINAIRE

Nous a laissé, un jour, une phrase dilemme :

De la langue française, le plus court des poèmes !

 

 

Mais que nous offrait-il avec tant de mystère ?

 

«  Et l’unique cordeau des trompettes marines… »

Voici la phrase, enfin, qu’il nous faut déchiffrer !

Je cours vers le Robert pour en trouver la clef :

Il nous dit que se sont de bien étranges machines !

 

Sont-elles violon, alto, violoncelle ou guitare,

Elles ne s’accordent pas du souffle de l’humain.

Le cordeau ne frémit que par jeu de la main.

C’est une corde fine qui donne un son criard.

 

Elle a nom chanterelle, et c’est tout un programme !

Oublions vivement les mots du dictionnaire !

A l’appel des trompettes, allons prendre la mer !

Avec toi, cher Poète, nous hissons la grand-voile !

 

 

 

 

 

Francîne  QUIROGA

Samedi  6 février  2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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