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Les savoirs partagés
4 juillet 2016

Battle de poésie : dans un puits de lumière à deux pas d'un grand chêne

Dans un puits de lumière à l’abri d’un grand chêne

Ou dans un cabanon sous un pin parasol ?

Vit Méphisto le diable

Noir avec de grands yeux

Verts comme des opales

Que je voudrais crever

De mes griffes acérées

Car ce corniaud bâtard

Qui règne sur le bois

A bondi sur mon dos

M’a arraché les poils

Avec ses dents de loup.

J’ai la lèvre fendue

Et la patte qui tremble.

J’ai crié « Au secours »

Mais il était trop tard

Le traitre était caché

Derrière un tas de pierres.

Il se croit invincible

Mais je l’aurai un jour ! Je l’aurai.

J’ai dit à ma maîtresse

Venge-moi s’il te plait

Fais régner l’ordre ici

Et d’un coup de balai

Renvoie-le aux orties

Pendant que je sommeille

Dans mon panier douillet

Réparant mes blessures

Jouant de l’œil mouillé

Pour qu’on me plaigne un peu…

C’est bien dur les vacances, le danger est partout.

La liberté c’est bien mais surtout dans les livres.

J’aime mieux mon panier                                           

Missie, 22 mai 2016

 

FETE CHEZ LE PETIT PEUPLE

 

 

Dans un puits de lumière à deux pas du grand chêne

Venant tous de loin tout au fond de la plaine

Les lutins et les fées s’apprêtent tout joyeux

Ils préparent la fête de leur reine en ces lieux

 

Tout de brume vêtue sur ses ailes d’argent

Scintillante et fragile comme du vif argent

Sur son trône tout en perles munie de sa baguette

Elle est là, elle s’apprête être reine de la fête

 

Les elfes de leurs lyres les tiennent sous le charme

Les fées aux yeux qui brillent laissent perler une larme

Peuple de la forêt qui chante et qui danse

 

Balancements, têtes penchées, ils sont en transe

Une fois par année viennent honorer leur Reine

S’inclinant devant elle, la belle magicienne

 

Simonne Mai  2016

 

au_pays_des_banniers

Dans un puits de lumière,

À deux pas d’un grand chêne

Galets  sur la rivière,

Là, ils flottent sans peine.

Doucement la nuit vient,

Et un fantôme glisse…

Sans voir les batraciens,

Le puits tel un calice,

Protège une faune,

Réservé aux rêveurs…

On y voit un béjaune,

Espérant la douceur.

J’en rêve d’autant plus,

Du monde disparu.

 

Elisabeth INTROLIGATOR

Dans un puits de lumière à deux pas d’un grand chêne

            On entend comme un cri, de joie et non de haine.

            Le suaire abandonné, solitaire débris

            Souhaite ingénument du repos à l’esprit

            Qui à vau l’eau dérive allant vers l’océan

            Où il arrive enfin, assis sur son séant.

 

            Invisible pour tous et les sens en éveil ;

            Près de lui, des trésors enfouis, maintes merveilles !

            Son avenir est là, sa peine il l’a vaincue.

            Il n’ira plus hanter les lieux où il vécut.

 

            Reposant sur le sable, il n’a pas la bévue !

            Trois petits galériens et trois petits galets.

            Rien d’autre n’importait, son bonheur est complet !

            Il veillera sur eux, toujours  à leur insu.

 

 

                                                              Béatrice, 18 mai 2016

La puce et le pigeon

 

Un jour de disette, une puce cherchait à se faire de la galette

Sans pour autant s’échiner au boulot.

Elle se para de ses plus beaux atours et partit à la chasse aux pigeons.

Elle s’installa dans un puits de lumière

A deux pas d’un grand chêne et se mit à sangloter

J’ai perdu ma bourse qui me donnera une piécette ou un ticket de bus ?

Un pigeon qui passait par là s’inquiéta du sort de la belle

Oh là, lui dit-il, pourquoi tant de chagrin ?

J’ai besoin de 2 euros ou d’un ticket de bus pour retrouver mon logis

Le cœur sur la patte, le pigeon lui tend un ticket de bus

Un ticket, vous n’y pensez pas s’insurgea la belle. Vous n’êtes qu’un radin. Je vais vous piquer.

Si vous aviez vraiment perdu votre bourse, vous auriez pris ce ticket. Vous tentez de m’escroquer.

Le pigeon s’envola laissant la belle dépitée et sans le sou.

Le pigeon n’est toujours celui que l’on croit.

 

Mireille HEROS

20 mais 2016

Le fabuleux  festin

 

 

Au cœur de l’édifice, dans un puits de lumière

A deux pas d’un grand chêne

Je suis dans la prière.

La haute tour lanterne en son beau bois d’ébène

Au-dessus du transept

Inonde les adeptes

D’une clarté légère et pourtant diluvienne !

Dehors, le chêne, en force et majesté

Défend de la nature,

La fragile beauté !

Et nous, quelle chance avons-nous, heureux humains,

De pouvoir apprécier en un même jardin

Les produits réunis d’un  fastueux festin :

Le goût du spirituel,

L’amour du temporel !

 

 

Francine   Quiroga

Vendredi  20  mai  2016

Suite de « Puits de Lumière »

 

D’un puits de lumière à deux pas d’un grand chêne

Les rayons d’or éblouissants qui se déchainent

Entourent trois galets posés sur la rivière

Danse du diable sarabande de sorcière

 

Un fantôme glisse furtivement sur l’eau

Je l’aimais d’autant plus qu’avec son beau chapeau

Il embaumait le bon  pain d’épices doré

Ca galérait fort sur les ondes parfumées

 

Et les glands du grand chêne se la coulaient douce

A deux pas d’un puits lumineux  sans se faire de mousse

Va que je te pousse, que je t’emmène au loin

Rassemble-toi saute par-dessus le lointain

                            Marie-Claude

                            23 mai 2016

 

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C’est un rêve irréel, dans un puits de lumière,

On voit, posés sur l’eau, trois tout petits galets…

Bordée par la forêt, coule la rivière.

C’est le calme partout, comme dans un ballet,

Dix petits lutins bleus s’amusent sous le chêne.

Puis le soleil descend, on n’entend aucun bruit,

Lentement, apparaît une ombre sous le frêne,

Un fantôme léger qui glisse dans la nuit.

Le décor est si beau, je souhaite qu’il persiste…

J’en rêvais d’autant plus dans ce décor si frais,

Mais le réveil est là, point n’en veux, je résiste !

C’est tellement plaisant…pourtant, ce n’est pas vrai.

 

Elisabeth INTROLIGATOR

 

 

 

 

 

 

 

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