Déambulation dans la vieille ville
Toujours sous la houlette d’Annie, nous visitons la vieille ville à pied et admirons les maisons à colombages. Notre déambulation nous conduit de la rue du Gros Horloge jusqu’à la place du marché où fut brûlée Jeanne d’Arc
Le gros horloge : bâtiment emblématique de la ville, il représente un soleil doré de 24 rayons sur un fond bleu étoilé ; le cadran mesure 2,50 mètres de diamètre. Une aiguille unique, au bout de laquelle est représenté un agneau, symbole de la ville de Rouen, pointe l'heure. Les phases de la lune sont indiquées dans l'oculus de la partie supérieure du cadran par une sphère de 30 cm de diamètre. Cette dernière effectue une rotation complète en 29 jours.
Palais de Justice
Il est une des seules réalisations de l'architecture gothique civile de la fin du moyen âge en France. Devenu Parlement de Normandie sous le règne de François en 1515, il abrite le palais de justice depuis la révolution française.
Place du marché
La renommée de la place est liée au supplice de Jeanne d'Arc. Elle y fut brûlée vive en mai 1431. Aujourd’hui une croix s’élève à côté de l’emplacement du bûcher.
À deux pas de la place, 6 rue de la Pie, se trouve la maison natale de Pierre Corneille, transformée aujourd’hui en musée consacré à l'écrivain.
Eglise Sainte Jeanne d’Arc
Inaugurée en 1979 par Valéry Giscard d'Estaing, l’architecture de l’église évoque à la fois un bateau viking et un poisson symbolisé par les écailles en ardoise de la couverture. Edifiée sur les plans de l'architecte Louis Arretche , elle marie avec bonheur modernisme et classicisme.
Dès que l’on pénètre à l’intérieur, on subit un choc de beauté : la sobriété de la partie moderne magnifie les 13 verrières réalisées entre 1520 et 1530. Enchâssées dans le mur nord de l'église, elles proviennent du chœur de l'ancienne église Saint-Vincent. Ces verrières avaient été mises à l'abri parle Service des Monuments historiques en 1939.