Coronavirus : à quand un vaccin? Anouchka
Si, comme moi vous êtes d’une génération qui n’a pas connu la guerre, rassurez-vous, en ces temps troublés par un méchant virus né en Chine vous allez pouvoir vous familiariser avec les couvre-feu, les restrictions et les pénuries et hélas peut-être la mort.
Tout a commencé sur l’autre continent quand un pauvre médecin a tiré la sonnette d’alarme, invoquant un virus jusqu’alors inconnu de tous pouvant être hyper dangereux et très contagieux. Au pays du silence on lui a mis un masque pour que ses propos ne soient pas audibles puis on l’a isolé, pour que les pays voisins ne l’entendent pas. Vous voulez connaître la suite ? Ce médecin est mort. Malheureusement pas le virus qui se propage à grande vitesse pour arriver jusqu’à nous, emportant tout sur son passage.
Tout d’abord, les responsables politiques pratiquent le déni puis prennent conscience du danger, mais un peu tard.
On vous dit, ne voyagez plus ne vous embrassez plus, ne vous touchez plus, ne vous câlinez plus. Sont-ils à ce point ignorants de nos racines latines ? Peine perdue nous sommes tactiles, aimants. On pense « ça n’arrive qu’aux autres ». Puis la douche froide : on est touché !
On vous dit ne sortez plus de chez vous, sauf pour aller voter. Au nom de la démocratie ! En ce dimanche ensoleillé tout le monde est dehors pour le vote, le marché, l’apéro entre amis, les tours de manège.
Et le constat est terrible : le coronavirus prend de l’ampleur. Alors on décrète la fermeture des lieux de loisirs, les bars, les magasins qui ne sont pas de première nécessité ; ne restent ouverts que les boutiques alimentaires et les pharmacies.
Là je prends conscience du sens « première nécessité » : le PQ , les pâtes et le riz. Je suis choquée par cette armée de fous furieux en venant aux mains pour un paquet de douceur « lotus ». Pauvres gosses qui vont bouffer des pâtes avec du ketchup, du fromage (le dernier paquet de râpé arraché des mains de la vieille dame qui ne faisait que les courses essentielles à sa petite consommation.)
Voyez-vous un contresens à ces achats compulsifs ? Et bien lorsqu’ils auront ingurgité tout ce riz et ces pâtes, le PQ ne sera plus une « denrée » nécessaire !
Un chercheur, un jour trouvera-t-il un vaccin contre la connerie ?
Anouchka