Les fenêtres ouvertes sur le monde d'Anouchka
Les fenêtres s’ouvrent sur le rêve.
Par la fenêtre du train défilent des paysages
Dans le ciel, les clochers de village pointent leur flèche
Promesse de vacances ; temps d’une trêve.
Par le hublot de l’avion
Je tutoie les nuages
Je danse sur un arc-en-ciel au son des flonflons
Les anges m’invitent dans leur sarabande.
L’œil de bœuf sous le toit du château
Dessine au cordeau
Les jardins à la française
Où les dames sous leur grand chapeau
Lancent des regards de braise.
A Amsterdam, vitrines particulières,
Les belles prennent des poses alanguies,
A la morale, règles contraires,
Le quidam elles attendent en lingerie légère.
Par le velux de ma chambre,
Je converse avec la pie en habit
Au loin le Sacré Cœur
Irradie sa blancheur
Sur les toits de Paris.
Fenêtres ouvertes sur le monde,
Nous racontent une histoire.
Doucement les ouvrir ou les fermer
Pour que le rêve devienne réalité.
Anouchka
Avril 2020