Devant ma fenêtre - Claudine Blocquet
Devant ma fenêtre il y a Paris
En ce moment de confinement
Voyez vous notre capitale revit
Autant le dire le calme est grand
N'est ce pas antinomique
Tellement c'est incroyable
Mais ce monde maboul est devenu apocalyptique
Avant tout c'est impensable
Face à face il y a moi
Enfermée pour ne pas se contaminer
Naturellement c'est le moment de regarder en soi
Et les jours s’écoulent comme avec un sablier
Tandis que derrière les fenêtres des hôpitaux
Rien n'est tranquille ce sont des ruches qui bourdonnent
Espérant chaque jour d’écumer le fléau.
Claudine B.
Le 4 avril 2020