Quand Sophie... Simonne Jullian

Quand Sophie parlait sa voix cristalline

Envoutait chacun avions le béguin

Elle nous contait de sa voix divine

Mille contes variés en ce soir de Juin

Histoires de fées baguettes magiques

Ou bien de dragons qui crachaient le feu

Légendes enchantées qui viennent d’Afrique

Au son du tam-tam aux tons camaïeux

En ce soir d’été oui le temps passait

Quand Sophie parlait

Quand Sophie chantait gai comme une grive

En pinçant la harpe de ses doigts habiles

De sa jolie voix elle nous captive

Egrenant des trilles de sa voix agile

Elle nous charmait par ces soirs d’automne

Quand la brume au loin s’étendait dans l’ombre

D’un air angélique telle une madone

Sa voix nous berçait douce dans la pénombre

Exquise envoutante elle nous enchantait

Quand Sophie chantait

Quand Sophie dansait sa jupe plissée

Autour d’elle volait joli tourbillon

De couleurs vives toute en soie tissée

Légère scintillante comme papillon

Jolies jambes roses en rythme dansaient

Autour de la piste tout en farandole

Toute heureuse en joie elle souriait

De son cavalier le regard affole

Ses pas si léger au loin l’emmenaient

Quand Sophie dansait

Quand Sophie passait les hommes alentour

La suivaient des yeux d’un air coquin

Se pâmaient déjà en rêvant d’amour

Changeaient de couleur tout comme Arlequin

Elle légère et fine tout en sautillant

D’un air mutin en les ignorants

Elle riait tout bas les émoustillant

Taquine se moquait de ses soupirants

Tous ils l’admiraient elle s’amusait

Quand Sophie passait

Quand Sophie dormait alanguie dans l’ombre

Son souffle léger et évanescent

Délicat parfum embaume la chambre

Fragrance discrète sa peau diffusant

Sortant de son drap une jambe ronde

A la chair nacrée tout comme Vénus

S’offre à nos regards comme sortant de l’onde

Souple et languissante comme fleur de lotus

Etendue en paix elle souriait

Quand Sophie dormait

Quand Sophie aimait avec passion

Se donnait encore encore et toujours

Son Ami fougueux comme une fusion

En amant ardent lui faisait l’amour

Comme flamme brûlante ils se consumaient

Que de nuits torrides les ont enlacées

Et cette folie en ce mois de Mai

Les a embrasés et entrelacés

Car dans son délire elle fantasmait

Quand Sophie aimait

Simonne Mai 2021