Prendre la mer… (Pantoum) par Annie Leroy
Chaque matin, je prends la mer.
Mon voilier danse sur les vagues !
Et quelque part, dans l’Univers,
Quelqu’un prépare une madrague.
Mon voilier danse sur les vagues ;
La coque brise le courant.
Quelqu’un prépare une madrague,
Un engin de pêche effarant !
La coque brise le courant ;
Sous le soleil, l’onde m’appelle.
Un engin de pêche effarant :
Machine fatale, mortelle !
Sous le soleil, l’onde m’appelle.
Je plonge, gaiement, en riant.
Machine fatale, mortelle,
Las, aux mains des imprévoyants.
Je plonge, gaiement, en riant ;
O ! Admirer les fonds sauvages !
Las, aux mains des imprévoyants,
Que de destructions, de ravages…
O ! Admirer les fonds sauvages. …
Que de beautés à préserver !
Que de destructions, de ravages :
Poissons, mollusques…décimés !
Que de beautés à préserver !
J’aime la mer : je la protège.
Poissons, mollusques, décimés :
Il faut cesser tout sacrilège !
J’aime la mer : je la protège,
De nos rivages à l’outremer.
Il faut cesser tout sacrilège !
Chaque matin, je prends la mer…
(Annie Leroy, le 12/07/2021)