Mon arbre blessé à mort - Annie Leroy
Oh, je voudrais bien savoir
Qui, à mon grand désespoir,
A voulu élaguer court
Cet individu ne sait
Que cette action, jamais,
Ne se doit de débuter
Après la sève montée.
Las, je vois que les ramures
Dépourvues de garnitures
Sont délaissées du Printemps
Et méprisées par le vent.
Les oiseaux qui nichaient là
N’y reprendront leurs ébats…
(Annie Leroy, le 6/04/2020)